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«OLD PILOTS never die, they just pass on to a NEW PLANE»
Jack Siroux

     
ADIEU... CAPTAIN par Jack SIROUX
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Plus: Version revue et corrigée sur le NET

Adieu...Captain ! est une histoire authentique, divertissante, saupoudrée d'humour, de tendresse, d'amitié, d'amertume et de philosophie. C'est aussi la réalité décrite dans un absolu total et racontée avec cette précision du détail que seul l'auteur pouvait apporter. Récit ou document, Adieu... Captain ! est aussi une pléïade d'anecdotes, de réflexions, de faits biographiques piquants, alertes, relevés. Avec sa verve bien personnelle et son dynamisme percutant, l'auteur nous rappelle des événements de l'époque dont l'importance ne peut pas nous échapper. ...plus © Notice établie par DECITRE, libraire (source)





Note du webmaster, (contact) Henri Eisenbeis alias lepeps: "J'ajoute aux deux présentations de Adieu...Captain ! ci-dessus et ci-dessous, que j'ai apprécié l'Humour, extrait. La précision des faits que je peux confirmer, ayant eu un parcours quelque peu similaire, est noyée savamment dans le texte. Le style en fait un livre lu d'une seule traite et est aimé aussi bien par les "aviateurs" que par les personnes non-aéronautiques et ,surprenant , par les femmes. Jack Siroux vient de recevoir la Médaille aéronautique, septembre 2010.  Jack est membre invité de la promotion Blériot EA58, Ecole de l'Air de Salon de Provence, l'ayant rejointe.  





Ci-dessous: Présentation du livre avec la lettre de Michel Giraud* à JACK… de «ADIEU…..CAPTAIN»

    Je n’ai jamais rencontré Jacques SIROUX. Que se passerait-il si j’avais le plaisir de le remercier de vive voix de nous avoir écrit « ADIEU…..CAPTAIN!». Selon ses propres critères, il  dirait dans son merveilleux langage : « CLIC » ce mec est bon ou « CLAC », y a pas bon.

    En ce qui me concerne j’espère : « CLIC »  « CLIC ». Donc avertissement au lecteur :  Avec JACK « LAISSONS NOUS ALLER » et ne sombrons  pas dans les ergotages habituels de notre profession.


       
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* UN NOUVEAU LANGAGE AERONAUTIQUE 
 Jack utilise un ‘’mixing’’ de patois franco-wallon, de flamand, d’anglo-saxon, de franglais, de pataouette  pied noir, d’indonésien... J’en passe, mais je signale au milieu de ce salmigondis de langues  empruntées à ces multiples équipages cosmopolites, une expression provençale: «Nom di Diou !!!»

    La culture aéronautique des « aventuriers du Ciel » c’est ce qu’il reste quand ils n’ont rien appris... d’INUTILE...


* L’AFRIQUE    

JACK nous fait découvrir l’Afrique et son enfance merveilleuse au milieu des futurs Zaïrois.On va retrouver tout au long du livre l’empreinte indélébile de l’Afrique. Il parle leur langue.

Combien de navigants peuvent demander un plein d’essence ou un devis de masse en congolais? Et  puis  on chante toute les finales des mots  en ‘’ZOUGOULOU’’ dans ce chapitre!...

   
* LA BELGIQUE     
La phrase clef des belges  de ce livre: ÇA C’EST  GAI!     
Je déteste les «histoires belges» même s’ils nous les retournent en «histoire françaises»...
Cette  mode  heureusement se liquéfie, abrutie par la TELE  comme tous les régionalismes… CLAC ! ...                                                                   


* LA FORCE AERIENNE  BELGE
Jack a «volé» HUNTER ! Quel pilote de chasse digne de ce nom n’a pas eu envie de faire du «DOG FIGHT» avec ou contre ce Spitfire à réaction !                   

    La FAB, encore une bande de joyeux compagnons que nous avons là !!! et quels TIGERS!  En Campagne    de tirs nous partagions la base corse avec eux. Le soir en rentrant à l’hôtel nous passions devant leur campement familial établi à l’embouchure de la Solenzara...

* L’AVIATION  CIVILE  
Long pèlerinage à travers le monde sur DC3, Fokker 27 et autres volatiles. Séjours successifs dans des petites compagnies aériennes, aux moyens folkloriques, sans réseaux au sol dignes de ce nom. La vie de bohème, souvent « fauchés », toujours heureux. Jack s’en souviendra quand il arrivera ENFIN sur le prestigieux B 747.mais sans jamais oublier le monde des « zaviateurs ». Jamais il ne deviendra un FONTIONNAIRE DES AIRWWAYS.

    J’ai beaucoup apprécié la modestie de Jack SIROUX. Trop souvent, les mémoires des GEANTS DU CIEL  sont bouffies d’autosatisfaction, (il y a  donc mieux  que les pilotes de chasse ! ), de grandeur d’âme…



JACK , MERCI  MALGRE  CETTE BELLE  CARRIERE,   DE  NE   PAS  TE PRENDRE  AU  SERIEUX  DANS  TES  MEMOIRES.
      JE RESUMERAI  MA  CONCLUSION  EN  TE  DISANT  TRES  SINCEREMENT:
     « J’AURAIS  AIME  QUE  TU  M’ACCEPTES  COMME  "COPI"   QUAND J’AI  DU  QUITTER  LA  CHASSE   BORDEL, LA MORT DANS L'AME». 
TON  LIVRE  EST  UN  MANUEL  DE  JOIE  DE  VIVRE.                                                                                                  Michel GIRAUD



* UN NOUVEAU LANGAGE AERONAUTIQUE     retour 

La lecture attentive d’un lexique, serait  la clef  indispensable à la compréhension du texte. Las ! il n’y a pas de lexique ! Mais il y a les premières pages qui nous permettent, doucement de nous initier à la langue utilisée par l’auteur. Quand on a fait ses « humanités » au Congo belge, quand on a la chance d’avoir pour épouse un professeur de français, ne pas se relire relève de la provocation !

    Mais quand même ne pas trop se laisser « entuber » par l’étonnant  personnage: c’est aussi un « charmeur ! » Un exemple simpliste pour les profanes: « Je vole747 » ne veut pas dire: «Je détourne un Boeing 747 mais je pilote un 747».

    Je suis certain qu’un jour ,un linguiste distingué nous « soutiendra » une thèse, atypique, sur « l’ESPERANTO »  utilisé par les « aventuriers » au  sens propre du terme. Les galères royales du 17ième siècle utilisaient aussi un vocabulaire maritime différent de celui des vaisseaux. La comparaison peut paraître osée! L’aventurier était le navire qui, en temps de guerre, quittait un convoi pour suivre sa propre route, un libertaire !   

   Jack utilise un ‘’mixing’’ de patois franco-wallon, de flamand, d’anglo-saxon, de franglais, de pataouette  pied noir, d’indonésien... J’en passe, mais je signale au milieu de ce salmigondis de langues  empruntées à ces multiples équipages cosmopolites, une expression provençale: «Nom di Diou !!!»

    La culture aéronautique des « aventuriers du Ciel » c’est ce qu’il reste quand ils n’ont rien appris... d’INUTILE.

    Exemple, un cours « savant » sur le mesureur de distance (D.M.E) sera résumé ainsi:  «ON= OK  OFF=KO» . r’lass (terminé)


    Pour eux le calcul mental, surnommé «les ptits  t», sert à se paumer en vent arrière ! «Les petits t», ça s’apprend  avec la table de multiplication… quand on veut devenir pilote de transport... Et après on les a dans le sang. 


* L’AFRIQUE      retour                                                                                                                     


JACK nous fait découvrir l’Afrique et son enfance merveilleuse au milieu des futurs Zaïrois.

On va retrouver tout au long du livre l’empreinte indélébile de l’Afrique. Il parle leur langue.

Combien de navigants peuvent demander un plein d’essence ou un devis de masse en congolais? Et  puis  on chante toute les finales des mots  en ‘’ZOUGOULOU’’ dans ce chapitre!

    Jacques SIROUX n’est pas raciste, il ne nous sert pas l’horrible plaisanterie: «Je n’ai rien contre les races inférieures». Non!  Il aime les Africains et nous fait découvrir que ses amis congolais ne se vexent  pas d’être appelés « NEGRES » et non pas « NOIRS », comme le dit notre gauche-caviar.                                                                                  

                                                                                                         

* LA BELGIQUE    retour                                                                                                           

    La phrase clef des belges  de ce livre: «ÇA C’EST  GAI!»                                           

Je déteste les «histoires belges» même s’ils nous les retournent en «histoire françaises».
Le «titi parisien» qui se croit irrésistible, ne peut rire que s’il ridiculise méchamment ses victimes. Cette  mode  heureusement se liquéfie, abrutie par la TELE  comme tous les régionalismes… CLAC !

                                                 

* LA FORCE AERIENNE  BELGE  retour


    Jack a «volé» HUNTER ! Quel pilote de chasse digne de ce nom n’a pas eu envie de faire du «DOG FIGHT» avec ou contre ce Spitfire à réaction !                   

    La FAB, encore une bande de joyeux compagnons que nous avons là !!! et quels TIGERS!  En Campagne    de tirs nous partagions la base corse avec eux. Le soir en rentrant à l’hôtel nous passions devant leur campement familial établi à l’embouchure de la Solenzara.

    Tous les soirs : «BAMBOULA   la…la….» Ils étaient aussi bons là qu’en l’air ! Ici aussi la  procédure radio d’outre-QUIEVRAIN  était savoureuse. Au hasard:

    ZARA AIPORT  était  ce jour là sous la coupe d’une affolante contrôleuse.                                                                        

    Un F 104 belge appelle :

    « ZARA Tower  Blue leader je ne peux pas sortir mon GEAR (train d’atterrissage) »

    Silence.

    Puis un autre belge conseille:

    «ENLEVE  d’abord ton pantalon BILL»

    Une autre fois, la Tour demande:

    «Green leader position?»

    Le chef de patrouille met un point d’honneur à répondre en français :

    «ZARA Vert leader, quatre avions. Nous arrivons A LA BRISURE (au break)»   


* L’AVIATION  CIVILE   retour                              


    Long pèlerinage à travers le monde sur DC3, Fokker 27 et autres volatiles. Séjours successifs dans des petites compagnies aériennes, aux moyens folkloriques, sans réseaux au sol dignes de ce nom. La vie de bohème, souvent « fauchés », toujours heureux. Jack s’en souviendra quand il arrivera ENFIN sur le prestigieux B 747 mais sans jamais oublier le monde des « zaviateurs ». Jamais il ne deviendra un FONTIONNAIRE DES AIRWWAYS.

    J’ai beaucoup apprécié la modestie de Jack SIROUX. Trop souvent, les mémoires des GEANTS DU CIEL  sont bouffies d’autosatisfaction ( il y a  donc mieux  que les pilotes de chasse ! ), de grandeur d’âme… Dans quelques prestigieuses autobiographies ,quand le héros, était simple  ‘’Copi’’(Copilote)  il rattrapait avec beaucoup d’aisance , les bévues de ses  Comandants de bord (CDB) séniles; quand il était  devenu CDB il rattrapait ‘’in extremis ’les bourdes des Copis  à qui dans, sa  grandeur d’âme , il avait laissé les commandes de vol trop longtemps. !

    Ses stages de qualification sur une nouvelle machine de légende… Une seule place: la première (off course). Quant aux stages de recyclage, grâce à son «passé» quasiment  historique : « Une promenade  de santé ! » D’où des promotions méritées vers les étages supérieurs  du commandement;  enfin , il y a une justice !!!                                                                                                  

    Je dois préciser que les ouvrages de ce type datent d’une vingtaine d’années. Entre temps, il y a eu les stages CRM (Cockpit Ressource Management). Avant ? Nous errions dans les ténèbres! Après? La grâce nous a été transmise et il n’y a plus d’Autobiographies nombrilistes. Quel est  le renégat qui a dit que le CRM  c’était: « Des conneries…. » mais du "style" (Réplique d’ANNIE GIRARDOT en parlant d’un journal prétentieux ! ) Ceci dit le CRM a sauvé et sauvera moult équipages. Mais au départ on a failli sombrer dans les « Précieuses Ridicules ».Nous ne sommes pas des intellectuels d’avant garde. Je dois à la vérité de dire qu’il existe des « prestigieux » francs du collier: des « garçons » «tout simples» finalement… et modestes…
Et encore! J’aurais pu, si j’avais dit "OUI", être chef de ceci ou de cela, mais il ne faut quand même pas se laisser "pigeonner" ! Un grand chef çà vole moins, donc c’est nettement moins payé qu’un Instructeur lambda, malgré la prime de fonction….alors… » ! Parce que dans la corporation:  "FAUT PAS TOUCHER AU GRISBI" !
Bonjour  MERMOZ, Bonjour GUILLAUMET. (Ce que j’ai fait nulle bête au monde ne l’aurait fait.) Autre citation d’un "teigneux": «MERMOZ? parlons-en, entre nous, un Sergent  de l’Armée de l’Air inculte; aujourd’hui il n’aurait pas réussi les Tests de sélection! A tout prendre il  était mieux payé que nous, moins d’IMPOTS   et  la gloire en prime !» J’exagère, d’accord mais il faut tout dire.  Ce qu’il omettait de dire c’est que MERMOZ était beau lui! Ces quelques "malades" vous diront presque: «Nous sommes les fils de ces Géants de la Postale».

Si nous sommes là c’est que nous sommes BONS ?  très  très  BONS . ‘’C’est presque vrai mais la Culture de chaque Compagnie est faite de l’accumulation de quatre vingt années d’expérience pieusement conservée ,  l’apport de chacun reste modeste en général.

    On ne se pose pas souvent, dans cette corporation , la question de savoir si quand même les autres Navigants ne seraient pas au moins aussi valables que nous.

    Au hasard: les Cosmonautes ? oui quand même… Les pilotes d’essais, les pilotes de Canadair, les  équipages de Sauvetage en  mer et en montagne ni de ceux qui appontent par gros temps ou  qui ravitaillent en vol  de nuit. J’en oublie trop ! par exemple les Capitaines de remorqueurs ABEILLE qui vont prendre la remorque d’un Pétrolier en détresse par FORCE 8. J’oublie les Commandants de sous-marin naviguant pendant des semaines sous  la banquise. Et  pourquoi pas le Commandant du Charles DE GAULLE !

    Qui parle encore dans les Cockpits des mécaniciens navigants avec qui il faisaient si bon voler !!! et des Radios,  cette confrérie internationale? Et des Navigateurs les cerveaux des Constellations ?


                    OUI   NOUS  SOMMES D’AFFREUX NOMBRILISTES…

MA  CONCLUSION (enfin)

   JACK , MERCI,  MALGRE  CETTE BELLE   CARRIERE,   DE  NE   PAS  TE  PRENDRE  AU SERIEUX  DANS  TES  MEMOIRES.


      JE RESUMERAIS  MA  CONCLUSION  EN  TE  DISANT  TRES  SINCEREMENT


      J’AURAIS  AIME  QUE  TU  M’ACCEPTES  COMME  « COPI »   


      QUAND J’AI  DU  QUITTER  LA  CHASSE   BORDEL,  LA MORT DANS  L’ AME


                                       TON  LIVRE  EST  UN  MANUEL  DE  JOIE  DE  VIVRE .


                                                                                                     MICHEL GIRAUD *pilote à l'escadrille Lafayette, à la 5esc puis à Air Inter retour





Adieu...Captain ! est une histoire authentique, divertissante, saupoudrée d'humour, de tendresse, d'amitié, d'amertume et de philosophie. C'est aussi la réalité décrite dans un absolu total et racontée avec cette précision du détail que seul l'auteur pouvait apporter. Récit ou document, Adieu... Captain ! est aussi une pléïade d'anecdotes, de réflexions, de faits biographiques piquants, alertes, relevés. Avec sa verve bien personnelle et son dynamisme percutant, l'auteur nous rappelle des événements de l'époque dont l'importance ne peut pas nous échapper.
Et, qu'il s'agisse de l'indépendance du Congo Belge qui, en 1960, devient le Zaïre ou celle de l'Urundi, deux ans plus tard, qu'il s'agisse de Tunis en 1976 ou d'Israël qui attaque l'Egypte en 1967, c'est avant tout les premiers vols d'un aviateur avec ses angoisses, ses enthousiasmes, ses découvertes. Rien est omis, tout est cité, raconté, détaillé, de l'amitié qui se noue entre équipages jusqu'au silence du désert qui fait divaguer les esprits ou aux requins qui se groupent dans les eaux chaudes des bords de plages.
Adieu... Captain !, c'est avant tout la passionnante aventure d'un homme qui, licence de pilote finalement en mains, poursuit avec amour sa profession où, de vols de nuits en tours de pistes, de décollages en atterrissages, se trace une carrière à la hauteur de son courage et de son énergie. Que l'auteur entraîne son lecteur dans les embarcations toujours plus stimulantes vers le Far-East, l'Asie, Formose, Taïwan, Hawaï, Los Angeles et tant d'autres contrées du monde, il lui laisse toujours ce goût de l'aventure et du risque qui ne fait que s'intensifier au fil des pages qui se lisent comme un récit peu ordinaire.  retour  





Extrait: haut_de_page
1960. Indépendance du Congo Belge, qui devient le Zaïre... Troubles... Parachutages ! Evacuations ! Au Katanga, la base aérienne de Kamina, ne peut donc plus servir pour l'Ecole de Pilotage Avancé ! Ce second stage de notre entraînement aura lieu en Hollande pour les Flamands, en France pour les Wallons...
     J'aurais bien voulu revoir mon Congo, mais dans ces conditions, non !
     « Un mal pour un bien ! », me dit ma mère... Une fois de plus, elle aura raison ! Exaltante phase de ma vie ! Bien dans ma peau, je vais me vêtir à nouveau de ce manteau de fine peau...  
     Un avion du 15ème Wing de Transport nous emmène à Salon de Provence... Nous sommes quatre à partir les premiers: Guy Oger, Eugène Maquet, Albert Delevingne et moi... Les
« cobayes »... Le reste de notre groupe suivra plus tard...
     Direction Sud ! Nationale 7 ! Oui, Monsieur Trenet, une fois de plus, mais en l'air cette fois-çi, la route du ciel... Il s'éclaircit le ciel, devient de plus en plus bleu... Le soleil ! La Provence est proche... Je n'aperçois pas le premier olivier, mais bien le magnifique bâtiment de l'Ecole de l'Air se profilant à l'horizon !
     Présentations, uniques dans les annales de cet établissement militaire français de haute réputation, d'élèves-pilotes belges en uniforme bleu de la Force Aérienne, badge « Belgium », cousu sur le haut de la manche ! Les « Outsiders »...
     Le Colonel, « Jojo le Mérou »:
     « Ah, les petits Belges ! »
     Accueil, briefings... Eugène Maquet et Albert Delevingne sont logés à la caserne. Je regarde Guy Oger...
     « Mon Colonel... Heu... Et nous ? »
     Etonné, il nous réplique:
     « Vous ? Vous êtes Officiers, vous vous débrouillez ! »
     Comme tous les autres Officiers, nous avons donc pris chambre en ville... A l'Hôtel de Provence, à Salon de Provence, en Provence ! Que demander de plus ? Une moto ? Nous l'achetons ! Une très belle période commence...

     Nous sommes intégrés avec les « Poussins »... Grosses têtes, ils viennent de se farcir Math Sup et deux ans de cours théoriques ! Ils vont seulement commencer leurs premières leçons de pilotages ! Nous, les « petits Belges », nous avons déjà quelques heures de vol, nous sommes lâchés solo... Mais, il s'agit à présent d'une autre paire de manches: l'avion à réaction, le Fouga Magister... Les élèves français débutent à zéro sur ce biréacteur !
     Nous avons avec nous deux moniteurs belges... Le mien s'appelle Emile Chatelain, il est Capitaine ! Bien, très bien ! Egalement un gentleman... Large culture générale... et connaissance approfondie des histoires de « Tintin » ! Ce qui classe de suite une personnalité... En vol, pour relaxer l'atmosphère et la tension, il me pose des questions:
     « Excusez-moi si je vous demande pardon, mais je vous avais pris pour un mirage ! »
     « L'Or Noir, mon Capitaine ! »
     « Bien ! »
     « L'endroit serait merveilleusement choisi pour une embuscade. »
     « Les Cigares du Pharaon, mon Capitaine ! »
     « Bravo, Jack, tu peux m'appeler Emile ! »
     « Bien, mon Cap... Heu... Bien, Emile ! »
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