Chers poussins de la
promotion Blériot,
N'étant pas homme
à me
contenter d'une vie
Après de solides études d'ingénieur, à
l'école Centrale des Arts et Manufactures, à 23 ans, je
suis devenu ingénieur dans l'automobile, dans une usine de
fabrique de phares et accessoires pour les véhicules "autos
camion".
Je suis né dans le Pas de Calais à Cambrai le 1er juillet
1872, dans l'ancien hôtel de Coteau de Semancourt.
Mes deux frères partiront au Canada. Mes deux soeurs partiront
aux U.S.A.
Je fais mes études à Cambrai à l'institut
Notre-Dame. A Amiens je prépare l'entrée à
l'École Centrale des arts et manufactures.
C'est en 1900, que je décide d'étudier et d'apprendre
tout ce qu'il c'est écrit, ainsi que les théories, sur
les plus lourd que l'air.
Après avoir étudié et appris toutes ces
théories, j’ai commencé à tirer mes propres
conclusions. C’est pourquoi, je crois, je me suis décidé
de me lancer dans l'aventure aéronautique et de construire mes
modèles sur mes propres hypothèses...
… Et comme la plupart des précurseurs, je n’ai pas trouvé
du premier coup.
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Blériot II Blériot III | ||
![]() Avec le deuxième et le troisième, l’année 1906, |
![]() Blériot II Le deuxième appareil est un biplan à flotteurs. Ce dernier est construit chez "Surcouf " par Gabriel Voisin . Le 18 juillet 1905 à Billancourt, sur la Seine, le planeur fut remorqué par un bateau à moteur. Après un vol plané mouvementé, l'aile gauche toucha l'eau et l'appareil sombra. |
![]() Le troisième est toujours un biplan, mais avec des ailes à cellules elliptiques. Le moteur employé est un Antoinette de 24 CV, entraînant deux hélices tractives. Comme le précédant, il fut construit en association avec Gabriel Voisin, en mai 1906. Essayé sur le lac d'Engrain, il ne put décoller. |
Blériot IV | ||
![]() Avec le numéro IV, nous sommes sortis de l’eau |
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Blériot V | ||
![]() Avec le numéro V, en 1907, j’y croyais vraiment…
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![]() Blériot V En fin de cette année 1906, Louis Blériot décide de faire cavalier seul et se sépare de son associé Gabriel Voisin . Sans perde de temps, en janvier 1907, Blériot sort de ses ateliers un monoplan canard, se sera le 5ème du nom. De petite taille et plus léger que ses précédantes machines. IL sera revêtu de papier verni. Il est essayé sur le terrain de Bagatelle fin mars. |
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Blériot VI | ||
![]() Puis vint le modèle VI … ![]() Suivi du modèle VI bis, qui termina dans un mur! Grand moment de doute! |
![]() Blériot VI En juin, poussé par son mécanicien pilote des numéro III et IV Louis Peyret, Blériot construit un modèle monoplan à ailes tandem. Il sera baptisé " la Libellule " ou Blériot VI. Les essais à Bagatelle révèlent que ce modèle est stable, mais il laisse apparaître quelques défauts. Après avoir changé le radiateur de place, qui se trouvait au dessous du fuselage comme pour le N° V , ce dernier sera placé devant le moteur et l'arbre d'hélice fut raccourci, ainsi que le fuselage. Malgré ces modifications, l'appareil ne pu prendre son essor. |
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Blériot VII | ||
![]() Arriva le modèle VII, sans histoire. |
![]() Blériot VII Les mois suivant, Blériot construit le septième modèle d'une nouvelle forme plus effilée et avec un moteur Antoinette de 50 CV entraînant une hélice à quatre pales. Les surfaces arrières sont encore de grande taille mais cette fois, on contrôle la stabilité latérale et longitudinale. |
![]() Blériot VII (suite) Les essais du 5 et 6 novembre laissent apparaître une faiblesse du train d'atterrissage . Après modification, la base du train, que l'on trouvera sur le Blériot XI de 1909 ainsi que sur tous les modèles de différents types d'aéroplane jusqu'en 1920, est conçut pour que les roues se trouvent automatiquement dans la trajectoire de l'appareil au décollage et à l'atterrissage. Le Blériot VII fera de beaux vols de 500 mètres à une vitesse de 90 Km/h. Il sera endommagé dans son hangar. ![]() |
![]() Voici le VIII, le VIII bis et le VIII ter, en |
Blériot VIII Sauvé par la cabane du N° VII , tous ces modèles seront équipé ainsi. En février 1908, le N° VIII est abandonné après de court essais de avril à mai. Ce modèle était équipé d'un moteur Antoinette de 50 CV , le fuselage était entoilé en papier vernis et à faible incidence d'aile. En juin 1908, le N° VIII est repris mais cette fois si le fuselage est partiellement entoilé et la voilure à une forte incidence. Des vols de 400 à 700 mètres en ligne droite sont réalisés à Issy-les-Moulineaux. En juillet des ailerons apparaissent sur les bords de fuite commandés par le manche . Blériot gagne enfin le 2ème prix des 200 mètres . De nombreux vols sont réalisés avec des virages (donc un vol de 8 minutes ). Après d'autres modifications : le fuselage raccourci et les ailerons de bord de fuite sont remplacés par des parties pivotantes en bout d'ailes. Le 31 octobre ,un fabuleux vol de 14 Km est réalisé , de Toury à Artenay . Le 24 novembre l'avion est détruit. |
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Blériot IX Blériot X | ||
![]() Le modèle IX en 1909. Le modèle X qui n’a pas volé. A croire que ces deux prototypes annonçait la |
![]() Blériot
IX |
![]() Blériot
X |
Et voici ma merveille le Blériot XI |
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![]() Et voici ma merveille, le secret de ma réussite ; n’ ![]() Ça parait simple ainsi, mais il fallait y penser ; personne ne l’avait encore conçu… |
Blériot XI En janvier 1909, Blériot sort de ses atelier un petit monoplan de 12 m2 avec un moteur REP de 30 CV . Le terrain d'Issy devenu trop petit, les vols continuèrent à Buc. En juin, Blériot monte sur le XI un moteur Anzani de 25 CV ainsi qu'une hélice Chauvière "intégrale "bipale en bois pour remplacer l'hélice REP à 4 pales. Blériot parcours 4 Km autour du terrain d'Issy-les- Moulineaux .Il supprime la dérive qu'il avait montée sur la cabane et donne un peu de dièdre à la voilure. Les flancs du fuselage ne sont pas entoilé. Le 4 juillet 1909, Blériot gagne un prix pour un vol de 50 mn à Juvisy et le 13 juillet le prix du voyage , en volant de Etampe à Orléans distant de 41Km 200. |
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![]() … pourtant, la compétition était ouverte… bien qu’amicale. Santos Dumont. Clément Ader |
![]() Voici donc l’objet de ma fierté, pendant ses essais. Le quotidien anglais "LE DAILY MAIL" offrit alors un prix de 1000 livres à l'aviateur qui traversera la Manche. Je me suis porté candidat avec le Blériot XI tandis que mon ami Hubert Latham tenta sa chance à bord de l'Antoinette IV conçu par l'ingénieur Léon Levasseur. Le 19 Juillet, il décolla de Sangatte, près de Calais. Le moteur s'arrêta au bout de 15 km. Latham fut contraint d’amerrir. |
![]() (Modèle XI version moderne) |
![]() Je devais donc saisir ma chance… Voilà, c’est parti, |
![]() C’est splendide, j’ai peur d’échouer mais je suis |
Le 25 Juillet
1909 , Louis
Blériot traverse la Manche de Calais (France) à Douvres
(Dover en Angleterre). Ce fut un exploit qui eut, comme chacun sait, un
très grand retentissement de par le monde. L'appareil se posa
dans une petite prairie en pente près de North Fall Meadow,
hélice et roue furent cassées. L'altitude de la
traversée oscilla entre 80 et 100 m , 150m tout au plus, ce qui
était le plafond maximum de cet aéroplane. Le moteur ne
comporte pas de manette de gaz; soit le moteur tourne "à fond"
soit il est arrêté. Il n'y a pas d'ailerons pour incliner
l'aéroplane à droite ou à gauche, pour cela on
gauchit les ailes. L'efficacité de ce dispositif est assez
limité.
Le pilote ne doit pas peser plus de 75 kg !
En 1914, au mois
d'Août, je
rachetai la |