mis à jour / updated :

EA58: Interrogation écrite avant le 13 juillet 2009 (traversée de la Manche le 25 juillet 1909) Suite 2e partie  3e partie Etampes et Blériot    
 106 ans air & espace      1910 1er passager, 10 taversées!!!       1912 le charme en plus !!!  


"Il est de ceux qui demeurent l'honneur d'un pays et d'une époque"


1912/03 Louis Blériot  (page 49) Robert Letellier
(quelques erreurs, plus complet ICI avec images)

Louis Blériot commença ses recherches aéronautique en 1900 par la construction d'un appareil à ailes battantes, appareil qui ne donna aucun résultat. Il avait délaissé l'aviation pour ne s'occuper que de sa puissante maison de phares et d'accessoires pour l'automobile lorsque Archdeacon (photo Archdeacon, Capitaine Feber, Michelin) parvint à le ramener à l'aviation. Il construisit un planeur qui fut essayé, en même temps que celui construit par Archedeacon, sur la Seine entre Sèvres et Billancourt, par Gabriel Voisin. Puis il expérimenta sur le lac d'Enghien un appareil à cellules elliptiques monté sur flotteurs et muni de d'eux 24 HP Antoinette.  Les résultats obtenus, avec cet appareil, furent peu satisfaisants.
Avec une grande énergie, Blériot se remit au travail et construisit le Blériot IV. Cet appareil était propulsé, par les deux moteurs du précédent, les cellules portantes étaient quadrangulaires Dans la matinée du jour ou Santos Dumont fit la fameuse envolée de 220 mètres, cet appareil roula sur la pelouse de Bagatelle, malheureusement le mécanicien qui le montait n'aperçut pas une rigole et l'appareil fut démoli.
Blériot se décida alors à piloter lui-même ses appareils et entreprit la construction de son cinquième aéroplane. C'était un monoplan, le premier construit par le célèbre aviateur qui n'abandonnera plus ce type d'appareil.
Le Blériot V se composait d'un fuselage tendu de soie vernie renfermant le moteur, placé à l'arrière et actionnant une une hélice métallique en prise directe, et supportant à l'arrière les  gouvernails. Les ailes d'une surface de 13m2 étaient inclinables à volonté elles étaient relevées aux extrémités pour faciliter l'écoulement de l'air, elles étaient tendues de papier parcheminé verni. L'appareil rappelait l'aspect d'un canard aussi fut-il vite baptisé de ce nom, qui est d'ailleurs resté aux appareils à gouvernails à l'avant.
Le Canard, est bientôt remplacé par un nouvel appareil dénommé Libellule. C'est un monoplan à deux paires d'ailes en tandem montées sur un fuselage de 6 mètres de long, elles ont une surface totale de 18m2, le moteur un 50 HP actionne une hélice métallique à quatre branches. L'appareil est toujours tendu de papier parcheminé, chaque plan antérieur est terminé par un aileron analogue à ceux que l'on retrouve sur le Goupy. et qui sert de gouvernail de profondeur. L'appareil est modifié après les premiers essais qui eurent lieu à Issy. Blériot supprime tout organe de stabilisation, longitudinale, l'équilibre est obtenu par déplacement du corps du pilote. Le 11 juillet 1907 il franchit 25 mètres, le 25 juillet 150 mètres, et le 6 août 140 mètres à 12mètres de haut.
Le 17 septembre eut lieu une envolée qui aurait pu avoir une fin plus tragique. Blériot s'était donné la tâche de parcourir 184 mètres. L'aéroplane colle à une vitesse d'au moins 90 kilomètres à l'heure, mais l'absence d'équilibreur le fait cabrer atteignant 18 auètres de hauteur. Le pilote ferme alors le robinet d'essence, le moteur s'arrête. On vit alors la Libellule piquer du nez et tomber, mais Blériot en se déplaçant dans son fuselage parvint à redresser l'appareil qui atterrit brutalement et se brisa, l'aviateur encore une fois, sortait indemne de cet accident.
Ce vol «ne fut pas officiellement contrôlé, mais la Commission d'Aviation de l'Aéro-Club tint à décerner une médaillé commémorative à son vaillant auteur.
Blériot ne reconstruisit pas son monoplan tandem, mais établit un nouvel appareil, le septième. Cet appareil se rapprochait comme aspect général du type actuel. La stabilité longitudinale était obtenue par une queue mobile; le châssis d'atterrissage était le type à triangle déformable que l'on retrouve encore sur les monoplaces du célèbre constructeur, l'appareil était propulsé par un 50 HP.
Le châssis trop faible fut cause de nombreuses avaries à l'hélice. Notons toutefois un très beau vol de plus de 150 métres le 29 novembre. Deux vols de 400 et 500 mètres le 6 décembre, la vitesse de l'appareil est considérable. Le 18, vol de 145 mètres suivi d'un autre essor ; à l'atterrissage, la roue gauche se casse et l'appareil capote, il est complètement biaisé et irréparable.
Blériot met en chantier un nouveau monoplan qui volera sons le numéro 8 bis. Il est toujours propulsé par un Antoinette 50 HP, équilibre longitudinal par deux volets, équilibre transversal par ailerons, lice métallique à quatre pales flexibles.
Le 17 juin 1908, il parcourt 600 mètres à 4 mètres de haut, le 18, douze vols variant de 4 à 500 tres. Le 22 et le 23, 500 à 600 mètres, le 24, un beau vol de 700 mètres.
Le 28 juin Bientôt obtient enfin la première compense officielle en parcourant 700 mètres. Il réussit ses, premiers voyages, les 2, 3 et 4 juillet. Le 6 il tient l'air pendant 8' 84" à 20 mètres d'altitude. Cette performance est officiellement contrôlée.
Le 23 juillet, l'aviateur brise cet appareil. Il le reconstruit sous le numéro 8 ter et évolua par grand vent les 11 et 12 septembre devant M. L. Barthou ministre des Travaux publics, mais l'appareil se cabra et retomba éprouvant de graves avaries.
Blériot décide de transporter son appareil près de Toury dans l'Eure-et-Loire. Là, il réussit un vol de 7 kilomètres le 21 octobre, malgré un vent violent.
Le 30, il endommage son appareil par la négligence d'un mécanicien gui avait remonté à l'envers les commandes de l'équilibreur. Le lendemain il exécutait le premier circuit aérien au-dessus de la campagne. Partant de Toury il allait virer à Artenay; à 14 kilomètres de son aérodrome; il est arrêté une première fois par une panne de magnéto au
château d'Avilliers, et une deuxième fois à la ferme de Villiers. Le lendemain il démolissait cet appareil.
Blériot construisit coup sur coup deux appareils qui ne furent pas expérimentés. Puis il mit en chantier son numéro 9. Ce type est trop connu, pour que nous le décrivions à nouveau. Cet appareil fut essayé à Issy-les-Moulineaux, le 18 janvier 1909, mais une pièce du châssis d'atterrissage se casse. L'aviateur continue ses essais à Buc.
C'est avec cet appareil que le 25 juillet 1909 Blériot traversa la Manche dans une envolée quai restera inoubliable. Il avait gagné aussi quelques jours auparavant le prix du voyage.
Depuis, Blériot créa de nombreux types, Relater le glorieux «record» des appareils Blériot, les performances magnifiques qu'il permit aux Leblanc, aux Beaumont, aux  Garros, etc., nous entraînerait trop loin. Ce sont des choses trop près de nous et trop grandes pour être oubliées.
Après une longue série d'essais pénibles et de ceptions surmontées par une énergie inlassable et une âpre ténacité, Blériot a vu enfin lui sourire l'aviation.
Il a connu la gloire légitime réservée à ceux dont l'intelligence, la volonté et l'héroïsme ont été consacrés à réaliser le rêve antique et, à étendre le champ d'action et le patrimoine scientifique de l'humanité.
Il est de ceux qui demeurent l'honneur d'un pays et d'une époque. Aussi lui sommes-nous profondément reconnaissables, malgré l'écrasant labeur qu'il soutient sans faiblir, de trouver encore le temps de témoigner toute sa sympathie à notre oeuvre et d'apporter à notre Conseil d'administration le concours précieux de ses lumières et l'appui moral de son prestige.     Robert Letellier

page 50  Pour devenir pilote-aviateur...  
page51
Les Records d'Aviation - Les grands voyages du mois - Henri Salmet, chef pilote de l'école Blériot de Hendon (Angleterre), vole de Londres à Paris en 3 h. 12. Pau-Paris, en 5 h. 10. Le 11mars, Tabuleau, le recordman des 2 et 3 heures, quittait l'aérodrome cle Pau à 7h. 15, sur son Morane-Saulnier...
page53
M. Sadi Lecointe, pilote breveté de l'Aéro-Club de France, se tient à la disposition de MM. les organisateurs, de meetings d'aviation sur le Blériot, moteur Anzani 60 HP, avec lequel M. de Lesseps a volé à New-York autour de la statue de la Liberté...

etc.

EA58: Interrogation écrite avant le 13 juillet 2009 (traversée de la Manche le 25 juillet 1909) Suite 2e partie  3e partie Etampes et Blériot   106 ans air & espace      1910 1er passager, 10 taversées!!!       1912 le charme en plus !!!  


PLUS Les liens sur Etampes